jeudi 25 février 2010

Wza-y'ei! Wza-y'ei! criait le fou. Y'kaa haa bho ii Rhan-Tegoth... Cthulhu Fthagn


Fut un temps où je lisait des tas de livres, des tas de bouquins, j'en bouffait, des livres sur tout et n'importe quoi pas mal de fantastique du XIXeme siècle, des trucs de vulgarisation scientifiques, Les Fleurs de Mal, des livres sur la guerre*, Nietzcshe mais c'est hyper dur, des truc sur les ovnis, le paranormal, l'Atlantide toutes ces conneries, Peter Pan, Le magicien d'Oz, Alice au Payx des Merveilles, Le Songe d'une Nuit d'Eté (Shakespeare ça poutre tout), Edgard Allan Poe, Lovecraft, Rimbaud, Lorca, Aragon, Hellboy, Sfar, des BDs et pleins de trucs sur le net, je parlais aux copains, j'avais une vrai vie sociale, enfin je connaissais des gens, et des filles un peu, des fois, une fois. J'étais en première ou en terminal, j'avais du temps à plus savoir quoi en faire, et ça me manque un peu tout ça. Les études supérieures ont de nuls le fait que le temps nous manque, on est obnubilés à longueur de temps sur des sujets dont on ne sors pas et du coup l'esprit se restreint et d'un autre côté on est poussé à aller voir ailleurs, c'est une contradiction qui me saoule.
Alors du coup là j'ai envie d'un gros BREAK, en majuscule (pardon en CAPITALE, faut pas froisser les gens qui font de la typo) je veux partir loin, loin, oublier tout plein des choses qui tournent dans ma tête en faisant driling driling, et des fois ça fait un gros bruit sourd genre qui m'assomme, je veux aller à Lisbonne, je veux voir le Tage, dessiner des rues un peu crasses mais très très belles et bien plus colorée que le gris moche parisien, et avoir chaud, ou faire la même chose à Rouen dans les quartiers anciens comme quand je les avait sillonnés de long en large un été, je veux me balader, faire du vélo dans la campagne, je veux rester à la maison les jours de pluie, regarder les orages, aller en forêt chopper des tiques. Lisbonne c'est une bonne idée, faut que j'y retourne j'ai pas tout vu.
Et si je raconte ma vie c'est surtout que j'arrive pas à travailler.

Sinon le dessin je l'ai fait juste pour le blog, comme promis dans l'article précédent (et je voudrai dire aussi que John Dorian est mon héros du moment, mais ça n'a rien a voir).

Aujourd'hui une petite playlist comme fond sonore pour ceux qui veulent, quelques trucs de John Brion et Beck pour Eternal Sunshines of the Spotless Minds. Et au passage le bout du poème d'Alexander Pope qu'est cité dans le film.

Vous qui vivez dans les langueurs d'un esprit monastique
Ignorez de l'amour l'empire tyrannique
Que vos coeurs sont heureux puisqu'ils sont insensibles
Tous vos jours sont sereins, toutes vos nuits paisibles.

C'est beau tout ça.


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*Je lis des trucs sur la guerre et ce qui dirons "bouh à mort la guerre c'est mal patati patata" c'est vrai c'est mal, je suis le premier à la reconnaître mais je vous emmerde, j'aime l'Histoire et le plus souvent l'Histoire est avant tout le fait de la guerre et de l'aspect le plus bassement répugnant de ce tas d'immondice qu'est la race humaine, c'est effroyable, mais après tout nous sommes effroyables, comme a écrit Sartre dans de l'intelligibilité de l'histoire ou un truc du genre; l'homme fait l'histoire autant qu'elle le fait ou un truc du genre, on est des malades avides de trucs morbides, le tremblement de terre a Haïti tout le monde regarde personne ne bouge, le 11 septembre on en joui encore, le Rwanda c'est encore un bon souvenir, en vérité on adore voir la misère et la mort pour nous convaincre qu'on est en vie. Et si une guerre éclate je me barre le plus loin possible des drapeaux, je veux pas mourir pour un sous, je laisse ça aux cons patriotiques.

Je suis en forme moi.

2 commentaires:

  1. "aller en forêt chopper des tiques." ^^ tu veux te lancer dans l'élevage de tiques sur corps humain? là effectivement je m'inquiete sur ton état psychologiquement pas bien :p
    "en vérité on adore voir la misère et la mort pour nous convaincre qu'on est en vie. " parbleu, c'est vrai, et ça me fait penser à isidore katzenberg le personnage du pere de nos peres et de l'ultime secret, un espece de gros journaliste antisocial qui pleure comme une quiche devant les infos du 20h parce que oui on adore regarder morbidement à la télé les cadavres du monde entier en disant tout haut quelle horreure...

    Mk

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  2. hum bah moi je fou rien et ça me blase tellement que je partirai bien aussi ... ah Lisbonne ... c'est vrai que c'était bien =3
    Et vive la guerre ! ça crée des emplois et diminue (un peu) le nombre de con sur terre !

    Vivi

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